Message d'Anick


Cette part de magie dans l’assemblage des mots est ce quelque chose d’immatériel que je possède depuis ma venue au monde. La musique des voix m’a charmée, j’ai appris à parler, j’ai construit des phrases, puis des histoires, avec des mots qui s’envolent. Il fallait les figer quelque part pour éviter que je les perde. J’ai appris à écrire et j’ai écrit. De plus en plus. J’ai écrit la musique des mots, mais surtout ses irrégularités, ses fausses notes, ses silences et son intensité démesurée. J’ai reproduit des sonorités, la rudesse du langage autant que sa fragilité.

J’ai d’abord publié La Blasphème, aux Éditions Trois-Pistoles, puis à travers la maternité, le débroussaillage forestier, les rencontres entre amis et de nombreuses parties de balle-molle, dans une vie bien remplie et empreinte de bonheur, j’ai achevé trois autres romans, Les colons de village, Journal intime d’une pute conforme et Les têtes brisées, tous chez ce même éditeur.

Écrire, ça m’a toujours fait plaisir, et c’est d’abord l’acte qui me satisfait. Alors voilà, je partagerai maintenant cet acte avec vous en vous permettant de pénétrer mon cahier d’écriture, grâce à ce projet de littérature numérique collaborative que je réalise avec Pierre et Mylène, deux amis écrivains. Je vous souhaite d’agréables moments de lecture et de découverte!

- Anick

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