Quand on est écrivain, ce n’est pas tellement du temps pour
écrire qu’il nous faut, mais du temps pour réfléchir. Cuver ses idées comme si
c’était du vin. Laisser mûrir ça dans son crâne. Et quoi de mieux pour que ça
prenne toute sa saveur? Le bois. La nature. Ben oui, l’air pur, l’oxygène,
c’est de la bouffe pour la multiplication et l’organisation des idées dans le
cerveau.
Justement, avec les belles journées d’octobre qu’on vit,
j’ai décidé de creuser un fossé. Avec mon tracteur? Non. Avec une pelle ronde.
À la sueur de mon front. Je me suis acheté un lot à bois il y a quelques années
et avec les pluies et la fonte des neiges, le chemin se mine un peu. J’ai pensé
que creuser un fossé tout le long de la côte sur à peu près deux cents pieds, à
la pelle, ça allait aider à germer plein d’idées d’écriture.
Quand vous me lirez, vous vous rendrez peut-être compte
qu’au travers des mots on y retrouve de la poussière. Ben dites-vous que c’est
de la terre!
- Anick
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